Je suis toujours vivant, même si je ne roule plus.
Mon organisme commence à s’habituer aux effets secondaires de l’anti-inflammatoire même si la fatigue est toujours présente. J’ai eu peu de douleurs à l’estomac et le pseudo état grippal est passé en une journée.
J’ai toujours mal aux genoux. Mais dans une semaine, ma kiné revient de ses vacances. J’aurais donc droit aux ultrasons. On verra si cela fait quelque chose.
Aujourd’hui, mercredi 31 juillet, j’ai fait un petit tour de scanner pour mon genou droit.
Le centre d’imagerie m’a un peu fait pensé à une usine à radio. Les patients s’enchaînent. A Paris, il y a environ un scanner/IRM par arrondissement. Mais ça défile. Les rendez-vous se suivent et ne se ressemblent pas. Il y avait des mamies d’un âge certain, des SDF ayant malheureusement oublié la douche, et des gens comme moi.
Le docteur m’a bien accueilli, par contre les opératrices ont été plus impersonnelles. Les consignes étaient très techniques et un peu mécaniques. Mais l’essentiel était de faire un IRM de mon genou.
Pour moi, c’était une première d’aller dans le gros aimant. Vu que c’était le genou, j’avais le tronc en dehors de l’anneau. Seules les jambes étaient dans la machine. Le genou droit était bien immobilisé pour faire de belles images.
On vous met un casque pour diminuer le bruit. Car la grosse machine fait beaucoup de bruit. Cela occupe car ils sont variés. J’imaginais de vieilles imprimantes ou des marteaux piqueurs LOL
Après 10 minutes dans la grosse machine, je me suis rendu en salle d’attente pour attendre les résultats.
Le docteur qui m’avait accueilli m’appelle et m’explique rapidement ce qu’il a trouvé. Bonne nouvelle, l’ensemble des cartilages, des ligaments et cie sont corrects. Mes douleurs viennent par contre d’un truc très chiant qui va me prendre du temps à soigner. Je souffre d’une inflammation sous-chrondale majeure accompagnée d’un épanchement intra-articulaire. Donc, je commence par un à deux mois de repos complet du genou. C’est-à-dire, pas de vélo, pas de sport et le moins de marche possible. Je dois aussi attendre le retour de mon rhumatologue pour bénéficier d’anti-inflammatoires.
Le chemin de la guérison risque d’être un peu long, mais une fois guérir, on pourra envoyer les watts vers Brest et l’au-delà 😉
Aujourd’hui, je n’ai pas trop eu le temps d’aller rouler à la fraîche. Il y avait pas mal de courses à faire. Mais je n’ai pas été trop dérangé vu que la majorité des franciliens ont fuit en vacances. Enfin tranquille pour deux/trois semaines 😀
Je suis donc allé rouler en début d’après-midi. L’orage de la nuit, qui a inondé la Gironde et raviné pas mal de chemins dans le coin, a permit de rafraîchir un peu l’air. Quoique que rafraîchir est un grand mot; par moment, j’ai eu 36°C au compteur.
Je suis donc parti sur un parcours pas trop vallonné. J’ai bien fait car cela m’a permit de rentrer avec l’approche de quelques nuages d’orage. Ils n’ont pas encore pété à l’heure où j’écris ces lignes. Mais cette nuit, il devrait faire un peu de bruit.
J’ai croisé mes deux copains arbre. Malgré la chaleur, ils sont bien verts.
Plus loin, je croise un agriculteur en train de répandre une sorte de sable noir. Je pense que c’est de l’engrais.
Par moment, les passages boisés permettent de ne pas trop subir le soleil et le paysage est sympathique.
Je commence à sentir les bénéfices des séances de kiné. Je commence à être juste sur le petit plateau. Il me faudrait presque un pignon de 10 dents LOL
Aujourd’hui, je voulais rouler avant le pic de chaleur de la journée. Je me suis élancé un peu tard, mais je n’ai pas trop souffert des températures.
Par contre, je ne voulais pas faire une sortie trop longue en terme de temps et de distance. Je suis donc parti faire des bosses.
J’ai commencé par la bosse de Mulleron. Dans cette bosse, j’ai ressenti les gains réalisés grâce à mes séances de kiné. J’envoie un peu plus de watts et je monte donc un peu plus vite. Je suis encore loin des cadors voire des Froome et autre Quintana. Mais je monte en souffrant moins et je tiens plus facilement la position de la danseuse.
Je m’oriente ensuite vers Saint-Cheron et sa bosse. Par contre, au lieu de jouer à la course aux rascals, je m’arrête pour prendre des photos des agriculteurs en train de stocker les bottes de foin de l’été.
La montée vers Saint-Cheron se fait aussi plus facilement que d’habitude. Je repars en direction de La Petite Beauce. Et là encore, je ressens le gain de la kiné. C’est motivant et encourageant.
Pour le retour, j’innove en passant par le centre bourg de Boissy sur Saint-Yon. C’était une première pour moi, et c’était bien sympa.
Je sais que beaucoup doivent se poser des questions sur mon état de santé mentale à sortir des termes de ce genre. J’avoue que ce midi, j’ai dit à mon rhumatologue « A vos souhaits » quand il m’a donné le nom de mon mal.
Depuis une dizaine d’année, j’ai une douleur qui va en croisant au niveau de mes genoux. Ces dernières années, la douleur devenait gênante tant sur le vélo que pour la simple montée des escaliers dans le métro. J’ai donc décidé de consulter.
Ma kiné m’a conseillé différents spécialistes à aller voir au fur et à mesure des analyses et des résultats.
J’ai commencé par aller voir un podologue. Il m’a confirmé que mes pieds sont bien plats, mais pas besoin de semelles sauf si je décidais à me lancer sur de la course à pied. Il a aussi analysé mon articulation qu’il a trouvé saine.
Sur ses conseils, je suis allé voir un médecin du sport. Il n’a rien trouvé non plus et m’a fait faire des radios. Les radios n’ont rien donné vu que les os sont en bon état. Il m’a tout de même prescrit des séances de kiné, car je ne risquais rien à en faire.
Ma kiné voyant que mes douleurs étaient bien présentes, m’a donc orienté vers un rhumatologue. Je suis navré de faire baisser la moyenne d’âge de ses patients. Il m’a ausculté et a donné un nom à mon mal. Il a même réussi à me l’expliquer et à confirmer les liens entre mes différentes douleurs et mes positionnements pour les éviter. Ma rotule se déplace trop latéralement lors des mouvements et vient butter sur les cartilages extérieurs de mes genoux et provoque leurs inflammations, et donc les douleurs.
Je lui ai parlé de mon envie de faire le Paris-Brest-Paris. Et dans ce sens, il m’a prescrit 12 séances de kiné supplémentaires pour continuer à assouplir et renforcer la chaîne musculaire des jambes autours de la rotule. De plus, il a senti qu’il y avait un peu de cartilage qui bougeait d’où mes sensations de grippage de l’articulation. Il m’a donc rajouté un IRM du genou droit pour connaître l’état de mon cartilage. En fonction du résultat, on adaptera le prise en charge médicale.
Le vendredi 12 juillet était le jour de la 13ème étape entre Tours et Saint-Amand. Je me suis donc de nouveau élancé à la rencontre du 100ème Tour de France.
L’essentiel de ma sortie fut constitué de la traversée de l’agglomération tourangelle du Nord au Sud.
Cela m’a permit de croiser un vieux puit en pleine ville.
J’ai aussi croisé la moderne gare terminus du tramway de Tours.
Cette traversée m’a également permit de longer, de nouveau, la Loire et ses beaux paysages.
La Loire ne fut qu’un des points de passage de ce parcours me menant à la rencontre du Tour de France. Au cours de ma balade, j’ai pu passé près des installations du parc des expositions du Tours.
En plus d’avoir surpris quelques véhicules de la caravane du Tour au repos, j’ai pu aussi prendre en photo une des parties de l’oval du Tours Speedway qui a permit de réaliser une grande première française voire européenne grâce à l’organisation de la première course sur oval de la Nascar Européenne.
Mon périple m’emmène jusqu’à Chambray-lès-Tours et au delà. La commune s’est parée d’une décoration spécifique à l’événement.
En chemin, je croise ce bouquet de roses trémières.
Mon attente du Tour a vu l’arrêt à 50 m de Claire Pedrono, l’ardoisière du Tour pour attendre l’arrivée des coureurs. Elle était malheureusement un peu loin pour que je puisse aller lui demander un autographe 😀
Après le passage rapide des coureurs, en leur souhaitant bonne chance vu le fort vent de face qui allait les attendre dans les plaines de la Beauce et de la Sologne, je repris mon chemin retour.
Sur l’Eurovélo 6, je croise un couple d’écossais, Ray et Jackie qui me demandent des informations sur la traversée de Tours. Vu que j’avais du temps, je me suis proposé de les guider jusqu’à la sortie de la ville pour les remettre sur le chemin de La Loire à Vélo. Ce fut une quinzaine de kilomètre très sympathique où je fut surpris par mon niveau d’anglais qui m’a permit d’échanger avec eux. Cette double traversée de la ville a entamé ma moyenne, mais qu’importe tant le plaisir de les guider fut grand.
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