Objectif BTR 2018 – A l’assaut des ténébres

Bonjour,

Hier soir, une nouvelle fois ma Petite Epouse me soutiens dans mon objectif de réussir la BTR 2018. J’ai donc profité de mon bon de sortie pour aller rouler dans la nuit.

Un peu fou, comme toute personne se lançant des défis, je suis parti en direction de la forêt de Sénart.

Cela fait une drôle de sensation de fendre l’obscurité avec son phare et de découvrir la route qu’au fur et à mesure qu’on progresse. L’avantage de cette nuit noire dans la forêt m’a permis de régler le plus confortablement la portée de mon éclairage.

C’est impressionnant quand on perd le sens de la vue (visibilité uniquement dans le faisceau du phare), comment le cerveau utilise ses autres sens et notamment l’ouïe. Au moindre gland qui tombe, on imagine une harde sanglier ou un chevreuil se restaurant.

Pendant un long moment, je voyais au loin une lumière apparaître puis disparaître. J’ai d’abord pensé à un sanglier avec une frontale. Mais tout le monde sait qu’un sanglier n’a pas de frontale. J’ai alors pensé à un vélotaffeur ou un cycliste s’entraînant comme moi venant en sens inverse. Plus le temps passait et moins la lumière se rapprochait. En appuyant un peu plus sur les pédales, je comble l’écart. En fait, le porteur de cette lumière était tout simplement des gens promenant leur chien à la frontale.

Je descends sur Soisy-sur-Seine et je loupe l’intersection pour continuer sur le circuit de la forêt. Ce n’est pas grave, je ne comptais pas le réaliser aujourd’hui. J’arrive au centre-ville où une déviation pour travaux me fait rallonger mon parcours. Pas grave, je la suis et je m’arrête plus loin pour refaire mon orientation. Surtout que j’arrive sur des routes nouvelles pour moi.

Une fois ma nouvelle route tracée mentalement, je repars. J’arrive sur le rond-point du Carrefour Market d’Etiolles. Une voiture manque de m’envoyer sur les roses, ou du moins de tâter du bitume. Pourtant entre le gilet fluo (obligatoire) et l’éclairage puissant, je suis un beau sapin de Noël roulant. Parfois, je me dis que l’option appel de phare devrait être présente sur l’Edelux 😀

J’attaque à la sortie du rond-point ma montée vers Tigery. Ca monte, ça monte, puis ça descend pour remonter tout ce qu’on a descendu. Ce n’est pas grave, je comptais faire de la bosse. C’est toujours aussi étrange que de découvrir la route au fur et à mesure.

A Tigery, je fais le grand fou en restant sur la plaque pour monter la rue des Vignes. Ça passe, mais le cardio monte bien 😀

Je poursuis pour rejoindre la D33 et sa piste cyclable.

C’est 50 mètres après le début de la piste que je me rappelle que notre ancêtre était Obélix. Je fais peur à un sanglier qui se restaurait tranquillement de glands sur le bord de la piste. J’avoue que la rencontre m’a aussi fait un peu peur. C’était ma première fois que je croisais un sanglier en pleine nuit et en liberté.

Plus loin, après la croix de Villeroy, j’entends des bruits sur ma droite. Ni une, ni deux, je passe la sur-multipliée pour foncer en direction de Quincy-sous-Sénart. Il faut dire qu’un sanglier à une vitesse moyenne au trot de 20km/h et de 70 km/h en pointe. (Source : animaux.org).

Je prends ensuite la route en direction de Brunoy. Me sentant en forme, je décide d’aller grimper la rue des Ombragées. Je redescends donc vers le lycée Talma et je remonte à bloc la rue des Ombragées. Je bas mon record personnel de 20s, c’est bon ça !

Pour une première sortie intégralement nocturne, je suis assez content de ma forme. Selon Strava, je réalise 11 performances, dont 9 records personnels, sur 11 segments sur mon parcours. C’est bon ça !

@ bientôt

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Une réponse à Objectif BTR 2018 – A l’assaut des ténébres

  1. Roblin (Cyfac) dit :

    Bravo Damien !

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