Le « gravel »

Bonjour,

Depuis quelques temps, on voit surgir plein de personnes qui s’interrogent sur ce qu’est le gravel. Et à cette question, il y autant de réponses qu’il y a d’individus.

Voici la définition de Philippe Trochon, qui a participé à la première French Divide en 2016 sur un gravel :

« A partir du moment ou tu peux mettre des pneus plus gros que 33mm, que tu ne cherches pas les grammes et le look « machine de course », que tes braquets te permette de traverser les montagnes et de rouler plusieurs jours d’affilé.
Que la géométrie vise le confort avant la nervosité et que le cadre peut supporter 10kg moyen de bagages.
Mais pour certains, c’est une mode, un concept marketing pour vendre des vélos de cyclo-cross trop souvent négligés dans la gamme…
« 

Je peux comprendre ceux qui disent que c’est juste un cyclo-cross vu que le domaine d’utilisation rencontre les mêmes terrains : chemin roulant, bitume, boue, sable, etc… à l’exception des terrains très cassants. Tous ces terrains sont facilement praticables avec un VTT ce cross-country.

Le gravel est, pour moi, un vélo très polyvalent qui peut convenir au plus grand nombre. C’est une randonneuse rapide moderne. Aussi bien apte à réaliser un Paris-Brest-Paris qu’une French Divide ou des sorties du dimanche matin à bon rythme.

C’est avant tout une randonneuse moderne qui est équipée suivant les marques des derniers standards connus : axe traversant, tige de selle absorbante, utilisation de carbone, etc… Mais pour moi, un gravel doit être en acier au moins au niveau du cadre. Grâce à l’acier, c’est un vélo qui pourra durer dans le temps, comme les randonneuses d’autrefois.

Ensuite c’est une randonneuse rapide étant donné que la géométrie du vélo reprends beaucoup à la géométrie des vélos de routes et des cyclo-cross. De plus la position sur le vélo est plus confortable et permet de fournir un effort soutenu pendant de longues heures.

Pour un cyclotouriste qui aime rouler vite avec des camarades le dimanche matin, mais qui aime aussi partir à la semaine pour découvrir de nouveaux paysages, le gravel est un excellent choix. Un VTT pourrait aussi convenir mais avec un surplus de poids pour permettre les passages plus engagés qui ne sont pas forcément recherchés.

Pour le cyclosportif ou le coursier, ce n’est clairement pas la bonne monture.

Contrairement aux fatbikes qui sont des vélos qui ont un domaine d’utilisation très limité : sols meubles comme le sable, la neige et un peu la boue, les gravel sont beaucoup plus polyvalents et permettent de découvrir encore plus de paysages.

@ bientôt.

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