Bonjour à tous,
Ce week-end, mon bon de sortie me permettait de partir à l’aventure le samedi.
Je me suis tracé un parcours qui me fait aller visiter de nouvelles routes vers Aubertin. Je ne connais pas beaucoup ce coin.
Je pars donc par un début classique via le boulevard de la Paix. Dés le début, j’opte pour un braquet qui sera proche de mon futur braquet maximum sur mon évolution de mon CAAD 10 (Mais c’est une autre histoire ;))
A Lescar, je pars sur un parcours digne d’une sortie gravel (Je suis toujours en 23 mm). Et bien ça passe même avec des freins patins et des pneus de route.
Je remonte ensuite sur les hauteurs de Lescar afin d’aller cherche la rocade paloise. Au passage, je croise un gars du club. Nous nous sommes salués sans stopper nos chemins respectifs.
A Euralis, ça bouchonne. La saison du maïs bat son plein et les silos font le plein que ce soit par semi-remorque ou tracteur-remorque.
Je prends ensuite la direction d’Arbus puis Artiguelouve. Je m’élance vers les crêtes. Et comme souvent dans la région, je croise le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Mon cheminement vers Aubertin est un spectacle magnifique. Je vous laisse en juger via les photos qui suivent.
Au sommet, la vue est magnifique. La météo est au top. Bref, j’ai le droit à une belle récompense suite à mon ascension.
Je poursuis en direction de Saint-Faust où je parcours une série de toboggan. Ca monte et ça descend.
Peu avant la fin de cette portion, mon tibia fait la connaissance avec le dard d’une guêpe. Ca pique :/
Mais cela ne m’empêche pas de poursuivre mon périple. Je passe près de chez moi après 55 km et environ 500 m de D+. Je me dis que je tente le 100 km. Les jambes sont bien. Je me suis bien hydraté donc tout va bien.
Je pars donc vers Sendets. A Sendets, je fais une pause au cimetière pour refaire le niveau des bidons. C’est que le compteur indique 35°C. C’est tout à fait normal pour un début octobre…
J’en profite aussi pour me ravitailler en solide.
Je repars avec dans l’idée de monter sur Andoins, mais en prenant la rue Henri IV, je sens qu’il y a quelque chose qui ne tourne plus rond dans le moteur. Je m’arrête de nouveau et je décide de me mettre à l’ombre en m’asseyant sur un muret.
Et là, blackout. Je me retrouve par terre derrière le muret dans la poussière. Mais je ne sais pas comment j’ai fait pour être dans cette position (Sur les données du cardio, je suis passé de 160 pulsations à 110 en un rien de temps. Je penche donc vers un malaise vagal dû à la chaleur).
Je décide d’écourter mon parcours et de renoncer aux 100 kms en rentrant par la route.
Avant de partir, je salue le Pic du Midi de Bigorre.
Je m’arrête pour faire une sieste sur une petite aire de pique-nique à l’ombre.
Ici aussi, les tracteurs et les semi-remorques font des allers-retours des champs de maïs aux silos.
Après une trentaine de minutes, je repars en roulant tranquillement.
Au final, je rentre en reprenant un peu des couleurs mais en étant prudent.
Ce fut une bien belle sortie avec des paysages de oufs. J’enregistre ma plus longue sortie pour cette année (au moment où j’écris ces lignes) avec 75 km.
Mon vélo a dépassé le 5100 km parcourus en ma compagnie et cette année j’en suis à 1942 km. Les 2023 km d’objectif approchent 😉
La semaine prochaine, mon club, le Cyclo Club Béarnais, fête ses 90 ans. Si vous voulez venir le fêter avec nous, vous êtes les bienvenus.
@ bientôt