Bonjour à tous,
Dimanche 16 avril, j’avais en principe une sortie de 100 km de prévue avec le club. Mais pour diverses raisons, je n’ai pu y aller. Je me suis rabattue sur une petite sortie exploratoire.
J’ai chargé, dans mon Etrex 30, une trace que j’avais initialement prévu comme trace d’entrainement. Finalement, en cours de route, je prenais plus de plaisir à explorer qu’à suivre la trace. « Chasser le naturel, il revient au galop ». Je n’ai décidemment pas l’esprit de compétition LOL.
J’ai commencé par explorer autours de chez moi quelques rues que je ne connaissais pas. J’ai découvert de bien jolis coins : un parc plein de jonquilles et de petites barrières en bois, un garagiste qui possède pleins d’épaves de DS des années 1970. (Laissez moi un message si vous voulez l’adresse).
J’ai poursuivi ensuite vers Buros en passant par la ferme « Pau de Vache » (qui vend des produits autour des oeufs, des porcs et des vaches) puis la ferme de Spir’up (qui produit de spiruline).
Au passage, j’en profite pour vous informer que ces deux fermes seront ouvertes le dimanche 30 avril prochain dans le cadre de l’évenement de ferme en ferme. (Voir le site web)
Je passe un champs où un cheval se repose.

Cheval se reposant
Le parcours se poursuit et me fait passer devant la maison de Gilbert Duclos-Lasalle qui vit à Buros.
La Montée de Guise me fait bien travailler les cuisses. C’était un peu le but de cette sortie en mode entrainement : bosser les bosses.
En direction de la Marie de Buros, je m’arrête pour saluer « Jean-Pierre ».

« Jean Pierre »
Dans Buros, je commence mon action de vagabondage dans Buros. J’adore explorer une commune ou une région à vélo. La vitesse du vélo permet d’aller vite tout en étant à l’écoute de son environnement.
Ma première découverte est une stèle en l’honneur de l’ancienne présidente du Buros HandBall qui est partie trop tôt. Elle a œuvré pendant 40 ans au sein du club de joueuse à présidente en passant par entraineure.

Stèle Mylène Cassou Oustanet

Siège du club Buros Handball
Juste à côté, l’église blanche se découpait magnifiquement sur le beau ciel bleu du Béarn.

Eglise de Buros
En repartant, mon œil est attiré par une table de pique-nique dans le bois à côté de l’école du village. Et pour cause, c’est une magnifique table de banquet qui est dressée dans le bois.

Table de banquet
Je repars de la commune via le chemin Carrère. Je le connaissais en montée, mais pas en descente. C’est un véritable toboggan avec un enrobé de bonne qualité et sans trop de surprise au niveau du trafic. Mais cela reste une route ouverte donc à prendre avec prudence. A nous autre cycliste, notre seule carrosserie est notre casque.
Je prends ensuite le chemin de Cartau où un riverain a réalisé de magnifiques oeuvres d’art.

Sur le chemin de Cartou

Sur le chemin de Cartou bis

Il boude, c’est lui qui le dit
Sur le chemin de Roumieu, je m’arrête pour prendre un beau troupeau de vaches.

Vaches en Béarn
Dans mon dos, il y avait cette jolie vue.

Les Pyrénées
Au croisement de l’Allée de Larricq et du chemin de Roumieu, je tombe sur des jeunes filles. La plus jeune venait de faire une chute dans le fossé plein d’eau. C’étaient deux cousines. Je me suis bien sûr arrêté pour le prêter assistance. Il y a eu plus de peur que de mal. Je fais faire quelques gestes pour contrôler qu’elle ne s’était rien cassé. J’ai ensuite vérifié le vélo. Elles n’ont pas arrêté de me remercier de les avoir aidé. Elles étaient rassurées que je me sois arrêté.
Je les ai ensuite escortées jusqu’à chez leurs grands-parents.
Ce sont-elles qui m’ont appris que Gilbert Duclos Lassalle était leur voisin. Et que les ruches qu’on croise au bout du chemin de Roumieu sont à leur papy et mamie.
Cela valait le coup de s’arrêter pour aider.
Après cet intermède, j’ai continué mon circuit en remontant la Montée de Guise pour reprendre le chemin Carrère.
Mais au lieu de prendre le chemin de Cartau, j’ai pris le chemin de Petit. Et devinez sur quoi je suis tombé au bout… Un cul de sac, mais pas n’importe quel cul de sac.
Je suis tombé sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle, la voie d’Arles.

Compostelle toujours
Avec un gravel, j’aurais sans hésitation poursuivi vers le bois de Bastard. J’aurais retrouvé mon carrefour de la dernière fois (Voir ce post).
Et en tournant la tête à gauche du panneau, vous aviez cette vue.

« Jean-Pierre » encore
En retrouvant le chemin de Cartau, je me suis arrêté encore pour un troupeau mais de moutons cette fois-ci.

Troupeau de moutons
Pour finir ma sortie et rajouter quelques kilomètres, je suis parti prendre un photo une des ruches que mon épouse à peinte.

Ruche peinte par mon épouse
Au final, la sortie est courte (moins de 40 km) mais elle fut riche en paysage, en moment humain et en découverte. C’est ça le vélo plaisir.