Bonjour à tous,
Ce samedi matin, je suis parti explorer le Béarn. Je m’étais tracer un parcours sur Openrunner. Et je ne savais pas trop ce que j’allais rencontrer.
Le début du parcours est en faux-plat descendant et j’en connais quasiment tous les mètres à force les prendre en sens inverse, presqu’au ralenti 😀
Ce n’est qu’après Bougarber que je ressors mon téléphone pour prendre en photo les paysages et les petits détails qui attirent mon oeil.
Mon cheminement me fait croiser un tableau coloré que seule la nature sait en faire.
Plus loin, je crois mon premier indice m’indiquant que je roule sur un des chemins de Compostelle. Au vu de ma direction, je pense être en sens retour.
Je passe le bonjour à la « vache parisienne » du jour. (Pour ceux qui découvre mon blog, il y a quelques années, j’avais un équipier (Veloblan – blog) qui postait beaucoup de photos de son Auvergne avec de nombreuses vaches. Pour lui faire un clin d’oeil, quand je roulais en Ile-de-France, je croisais souvent des troupeaux de chevaux que j’appelais « vaches franciliennes »).
Dans ce coin de campagne, un vrombissement se faisait entendre. Je savais que je roulais non loin du circuit de Pau-Arnos. Je ne pensais pas que j’allais passer à côté et même le surplomber. En cette belle journée, j’ai eu le droit au bal des grosses motos.
En redescendant du plateau, je crois de nouveaux des chevaux et des ânes.
Peu après Géus-d’Arzacq, j’apprends le nom du chemin que je remonte à contre-sens. Je suis sur la voie du Puy.
Généralement, sur le chemin de Saint-Jacques, quelque soit l’itinéraire emprunté, au milieu de nulle part ou presque, vous tombez sur de petites auberges ou haltes vous offrant un moment de pause et du ravitaillement. C’est souvent un excellent moment.
Sur le chemin, on ne fait pas que marcher et manger. On admire aussi très souvent de jolis fresques.
Mais pour cette sortie, je quitte le chemin pour reprendre mon itinéraire.
J’y croise un joli point d’eau isolé dans la campagne.
Une balade en Béarn sans photo des Pyrénées n’est pas une balade réussie.
Je rentre par la forêt de Bastard, aussi appelée Bois de Pau. Bien que j’y suis passé bien des fois, allez savoir pourquoi plusieurs panneaux d’information au milieu du bois attirent mon œil. Je fais demi-tour et je vous laisse découvrir ce que j’ai vu avec les photos suivantes.
Ceux qui ont lu les informations sur les photos auront déjà l’info. Pour les autres, je vous mets une photo plus globale du panneau du Cami Romieu.
Une coquille Saint-Jacques indique que c’est un chemin en direction de Saint-Jacques de Compostelle. En l’occurrence, c’est la voie de Toulouse.
Sans l’avoir chercher, je me suis retrouver sur deux des parcours vers Saint-Jacques de Compostelle.
Compostelle apparait souvent sur mes parcours vélo sans que je le cherche. Quand j’habitais en région Parisienne, autour d’Arpajon, il était là. Vers Saint-Rémi-de-Chevreuse, au cours de la Jean Racine, il était là. A Tours, où j’ai vécu 16 ans, il était là aussi. Et maintenant près de Pau, il est là.
Et pour finir, il me fait un dernier clin d’œil, 50m après la Croisée des Chemins.
Buen Camino.
PS : Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai cheminé sur le chemin en mai 2007 avec David et Paz. C’est un voyage dont je ne garde que de bons souvenirs.
Voici les résumés de nos 7 étapes :
Dimanche 29 avril 2007 – Léon
Lundi 30 avril 2007 – Léon > Astorga
Mardi 1er mai 2007 – Astorga > Pontferrada
Mercredi 02 mai 2007 – Pontferrada > O Cebreiro
Jeudi 03 mai 2007 – O Cebreiro > Portomarin
Vendredi 04 mai 2007 – Portomarin > Arzua
Samedi 05 mai 2007 – Arzua > Santiago
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