Et Paf, le pneu

Bonjour à tous,

J’espère que vous avez passé un bon week-end.

Le mien fut bon, malgré quelques soucis à vélo.

Samedi 10 septembre, je profite de mon bon de sortie pour me tracer une petite boucle d’une quarantaine de kilomètres. (Spoiler : je n’ai même pas vu le 30ème kilomètre).

Je suis donc parti à la découverte de nouvelles routes et de bien sûr d’ambiance et de paysage. Le vélo c’est un sport magnifique quelque soit l’allure de la pratique. Je prends toujours du plaisir à admirer les paysages.

Ma première contrariété, c’est mon GPS Garmin Edge 830 qui a décidé de passer en mode économie d’énergie. A croire qu’il écoute plus les médias et les politiques que moi. Je ne vois plus le tracé en temps réel et il daigne même pas m’indiquer les changements de direction… Bilan, je m’élance dans une petite descente bien sympa et voilà qu’il me dit que je suis hors parcours… Je remonte donc la côté pour reprendre mon parcours.

Après cette première mésaventure, je poursuis ma balade. Je descends sur Idron. Je croise deux pépères dans leur pré.

Une paire bien pépére

A ce moment de ma sortie, je ne savais pas encore que j’allais affronter l’IdronBerg (tel est le nom donné à ce segment sur Strava). Pour un mont, il pique un peu avec ses 12%. Je reconnais que dans la bosse, je suis devenu temporairement piéton 😀

Mais cette ascension m’a permit de découvrir un bien joli quartier.

Ma balade se poursuit avec bonheur. J’ai même osé les mains en bas de mon cintre de route. Première fois que je suis à l’aise dans cette position. Et ça envoie du lourd. C’est génial.

A Nousty, je prends la direction de petites routes qui me le rendent bien.

La campagne française

Un beau troupeau bien paisible

Plus loin, le sommet du coin se dresse du haut de ses 2876m, je veux bien sûr parler du Pic du Midi.

Le Pic du Midi

En cette fin d’été, nos amis de la DDE rapiècent les routes avec leur célèbres mélanges de goudron et de graviers. Et vu que les graviers doivent être en promo, ils en mettent une bonne couche. En passant dans cette belle couche avec prudence, un des graviers à l’esprit voyageur a décidé de se coller à mon pneu arrière. Devant tant d’amour, mon pneu n’a pu retenir sa joie… Et paf, le pneu. La première couche est coupée sur 5 cm. Le préventif colmate le trou.

Je décide de poursuivre, mais à l’approche du cimétière d’Artigueloutan, mon pneu décide de donner son dernier soupir. Plus d’air. Je me dirige donc vers l’abribus pour passer en chambre à air. Et oui, le tubeless a beau être fiable, il faut toujours être prudent.

Le changement fait et la cartouche percutée, on peut reprendre son chemin. Je monte la petite bosse en direction de la route de Tarbes. De là, je décide de prendre la départementale plutôt que les chemins de traverse. je file à 30 km/h. J’en profite pour faire un arrêt pour découvrir ce que cache une stèle que je croise tous les jours en allant au travail.

Marcel Biard - 19/08/1944

Mais plus j’avance et plus je sens une hernie se former. Et ce qui devait arrivé, arriva. Le dernière couche de protection du pneu a décidé à son tour de rendre l’âme entrainant la fin de ma chambre à air. Oui, une chambre à air ce n’est pas un boyau.

Un cycliste s’est arrêté pour me proposer de me dépanner. Merci à lui s’il passe un jour sur mon blog.
Malheureusement vu l’état du pneu, même une chambre à air neuve n’aurait rien pu faire. J’ai alors appelé mon assistance d’Amour qui est venu me chercher devant le poissonnier l’Hospital à Idron.

Au final, bien que je ne boucle pas mon périple pour la première fois de ma vie de cycliste, j’ai apprécié ma balade pour ses paysages et ses sensations.

@ bientôt

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2 réponses à Et Paf, le pneu

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