Gameover… par déshydratation

Bonjour à tous,

Lundi 4 septembre, c’est la rentrée.

Après avoir déposé les enfants dans leur école, j’ai profité de ma journée pour aller faire du vélo.

Je mettais tracer un parcours me permettant de valider plusieurs « cols » (ou coigt en béarnais).

J’ai donc pris la direction d’Artiguelouve pour aller voir le mini col dans les environs de Monein.

Je suis passé par Arbus puis Parbayse où j’ai fait mon premier arrêt photo.

Je vous préviens de suite, le jour de la sortie, le ciel était voilé par un nuage de sable saharien porté par le sirocco.

Jolie aire de jeu

Jolie aire de jeu

Je suis monté jusqu’à Cuqueron pour redescendre vers le col qui se situe dans les vignes du Jurançon.

Un arrêt de bus près du col

Un arrêt de bus près du col

Vignes et palmiers

Vignes et palmiers

Un cycliste heureux d'avoir passé un col

Un cycliste heureux d’avoir passé un col

L'appel du gravel

L’appel du gravel

Je poursuis ma descente en direction de Monein et de sa belle église.

Eglise de Monein

Eglise de Monein

« Black Runner » qui bien que n’aimant pas les électrons a voulu faire une pause près d’une borne de recharge.

Faisons une petite pause recharge

Faisons une petite pause recharge

Après un petit passage sur une belle petite route de campagne à flanc de côteau, j’ai tenté d’aller pointer un autre coigt. Mais la déshydratation et le pourcentage m’ont faire renoncé.

J’ai repris mon chemin vers Lasseube, où je m’arrête à l’épicerie/boulangerie village avant sa fermeture de la mi-journée.

J’en ai profité pour faire mon ravitaillement mais j’ai oublié de prendre de l’eau…

Pause ravitaillement

Pause ravitaillement

Une valeur sûre du ravitaillement, les figolu

Une valeur sûre du ravitaillement, les figolu

Après avoir manger mes deux tartes salées (jambon et fromage), ma tarte aux pommes, je repars en direction de Gan.

Je fais une pause photo pour saluer mes amis équins dans la montée en direction de Gan.

Au sommet, je regarde la carte. Il me reste à peine 15 km à faire. Je me dis que cela va le faire. Mais je sens bien que je n’ai plus de force.

Je regarde sur OpenRunner les points d’eau et ils sont bien loin.

J’opte donc pour rentrer via la route de Laroin. C’est une belle route en faux-plat descendant que je prends toujours avec plaisir. Mais là, je n’ai jamais fait autant de roue-libre… J’étais cuit.

A Laroin, je m’arrête au point d’eau et je me verse un bidon sur la tête et j’en prend un autre pour m’hydrater. Je tente de repartir mais je sentais bien que je n’avais plus de jus.

Je me suis résigné à appeler ma voiture assistance. Merci à ma Petite Poupouille d’être venu me chercher.

Une heure et un litre d’eau plus tard, je commençais à retrouver des forces.

Faites attention à la déshydratation.

La déshydratation est source d’une moindre performance dès 1 à 2 % de perte du poids corporel (0,7 l à 1,4 l pour une personne de 70 kg) ; à ce stade, la diminution du rendement musculaire est déjà de 10 % ! Au-delà de 4 %, on peut observer une grande fatigue, une lourdeur des jambes, des essoufflements, une confusion…Et au-delà de 6-8 %, le risque de survenue d’accidents devient majeur.

J’étais dans la zone des 1-2%. Et on sent bien la baisse de performance.

@ bientôt

 

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